Le propre domicile de deux Belges sur trois n’est pas adapté au grand âge

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Près d’un Belge sur deux prévoit des travaux d’aménagement tandis qu’un sur cinq préfère le scénario de l’institution de soins

Journée Internationale des Personnes âgées: une enquête auprès de 1.000 Belges met en lumière leurs préoccupations, désidératas ainsi que quelques contradictions.

 

La Journée Internationale des Personnes âgées, qui se déroule le mardi 1er octobre, braquera une nouvelle fois les projecteurs sur la problématique des soins, de l’exclusion et de la solitude des personnes âgées, ainsi que sur des sujets ayant trait au maintien au domicile et aux soins résidentiels, que ce soit au domicile privé ou dans des institutions de soins. Des thèmes qui se justifient d’ailleurs pleinement étant donné que deux-tiers des Belges (68 %) se disent aujourd’hui préoccupés par leur avenir en tant que personnes dépendantes. Sujets de préoccupation: l’impact financier (48 %), l’autonomie (36 %) et la disponibilité de places dans les centres de soins et maisons de repos (36 %). Rien d’étonnant par conséquent à ce que le Belge préfère continuer à vivre dans sa propre habitation (76 %). Par contre, l’habitation de plus de deux-tiers des Belges (67 %) ne remplit pas les conditions nécessaires pour des prestations de soins confortables et une vie indépendante.

 

Tels sont les enseignements qui ressortent d’une enquête menée auprès de 1.000 Belges. Elle a été effectuée par le bureau d’études de marché iVOX à la demande de Somfy Projects, le département Projets de Somfy spécialisé dans les systèmes de pilotage destinés au marché non-résidentiel et utilitaire (hôpitaux, résidences-services, maisons de repos, écoles, hôtels...).

 

La Journée Internationale des Personnes âgées a été initiée voici 23 ans par les Nations Unies afin d’amener sur le devant de la scène les sujets jusque là très tabou du vieillissement de la population et de son impact sur nos conditions de logement. En 2060, plus d’un quart de la population belge aura atteint voire dépassé l’âge de 65 ans et plus de 10% seront des personnes de plus de 80 ans. Cela représente un doublement des chiffres actuels. Autant de raisons qui ont poussé Somfy à effectuer un sondage pour déterminer les attentes et problèmes du Belge.

 

Critères déterminants: le confort, l’autonomie et la vie privée

La toute grande majorité des Belges interrogés s’imaginent a priori profiter de leurs “vieux jours“ dans leur propre domicile. Que ce soit en jouissant d’une indépendance totale (29 %) ou en bénéficiant de l’aide de professionnels (37 %) ou de la famille (11 %). Ce qui n’a rien d’évident puisque deux-tiers des personnes sondées confirment que leur maison n’est pas immédiatement adaptée à un tel scénario. Il s’avère également qu’une habitation inadaptée demeure un réel problème pour un Belge sur deux qui a déjà fait l’expérience de soins à domicile. Ils doivent soit procéder à quelques petites adaptations, comme par exemple revoir l’agencement des espaces ou installer un ascenseur (41 %), soit se lancer dans de sérieux aménagements, tels que des travaux de maçonnerie et de démolition (6 %). Dans certains cas (20 %), l’habitation ne saurait convenir aux besoins, même en procédant à des aménagements.

 

Ce dernier groupe de Belges considèrent dès lors qu’une résidence-services, une maison de repos, un centre de soins, voire un foyer logement, pourrait être la solution. Pour opérer son choix, le Belge moyen prendra alors en considération des critères de vie indépendante, d’accès à des services de soins et d’espace d’habitation adapté. Gunter Lories, responsable de département pour Somfy Projects, n’en est nullement surpris: “Ce n’est pas parce que nous ne pouvons plus vivre dans notre propre habitation que nous ne pouvons pas nous créer un autre “chez nous” ailleurs. Des enquêtes révèlent ainsi qu’au-delà des soins, le concept de vie privée constitue lui aussi un élément important. Que nous soyons jeune ou vieux, nous voulons à chaque stade de la vie pouvoir gérer notre “propre petit univers”.

 

Contradiction entre ce que l’on veut et ce que l’on fait

Enseignement étonnant: 5,3 % des Belges ayant participé à l’enquête voient dans une maison de repos la solution idéale pour eux-mêmes tandis qu’ils sont 16,4 % à considérer que c’est là la solution la plus appropriée pour un membre de leur famille en situation de dépendance.

 

Prendre en charge l’accompagnement d’un membre de sa famille ou d’une connaissance ne semble donc pas aller de soi. La plupart des Belges ne veulent pas assumer ce rôle à temps plein (36 %) ou s’en remettent à une assistance à domicile professionnelle (33 %).

 

La technologie comme facilitateur de soins

Questionné sur la signification qu’il donne à des soins de qualité, synonymes de confort, le Belge moyen estime essentiel d’avoir accès aux services de soins nécessaires. Viennent ensuite la possibilité de conserver son autonomie de vie, un support financier et un espace de vie qui soit adapté à ses besoins (davantage d’espace, luminosité, pilotage mobile...). Dans ce dernier registre, il apparaît par ailleurs que la technologie (télécommande mobile ou automatisation de dispositifs tels que portes, éclairage, volets roulants...) peut avoir un impact important voire majeur sur la vie de la personne en situation de dépendance. La plupart des Belges y voient en effet un élément important pouvant les accompagner dans une vie indépendante (88 %) et, en second lieu, pouvant leur garantir suffisamment de mobilité et de liberté de mouvement (85,5 %).

 

Le fait de pouvoir piloter volets roulants, portes et porte de garage de manière mobile séduit énormément. Le Belge y voit un avantage important pour sa sécurité, son autonomie et son confort. “Ce sont là trois avantages importants. Et pourtant, je suis à nouveau étonné par le fait qu’à l’heure actuelle, il se trouve encore peu de personnes qui voient dans un pilotage mobile une opportunité d’économiser de l’énergie’, conclut Gunter Lories. “La chose est possible mais n’est pas encore suffisamment exploitée à l’heure actuelle.”

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