7 tendances dans le secteur de l'immobilier

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Maisons Blavier vient de publier les tendances qu'elle détecte dans le secteur de l'immobilier. Les chiffres sont basés sur les rapports des tendances analysés par Maisons Blavier de 2015 à 2019. Les études ont été exécutées par un bureau indépendant auprès d'un échantillon représentatif de 3,000 Belges ayant récemment acquis leur propre habitation, menant un chantier de construction ou de rénovation ou ayant des projets concrets en ce sens.

1. Être propriétaire devient moins évident

La confiance du consommateur belge en sa capacité d'acquérir une habitation s’est considérablement érodée en 5 ans: en 2015, la moitié des répondants pensaient pouvoir faire bâtir. En 2019, ils n'étaient plus que 1 sur 3. Les gens sont quasiment deux fois plus nombreux, en 5 ans, à s'inquiéter quant à l'obtention d'un emprunt hypothécaire. La complexité du processus de construction en raison des normes d'énergie plus sévères, des matériaux plus coûteux, des techniques plus complexes leur causent de gros soucis.

2. Confiance en berne

Le consommateur belge demeure plutôt pessimiste. Malgré les variations temporaires sous l'influence du PEB, on s'attend, en l'absence de nouveaux incitants fiscaux, à ce que le marché continue sa baisse structurelle.

3. Forte augmentation de l'incertitude financière

Le nombre de répondants inquiets pour l'obtention d'un emprunt a quasi quadruplé en 5 ans. Le groupe qui ne s'inquiète ni de la sécurité d'emploi, ni des avantages fiscaux, ni des emprunts, etc. est passé de 13 à 3%.

Par les règles strictes de la Banque Nationale pour les emprunts hypothécaires et l'attitude des banques, l'obtention d'un crédit restera difficile. Les taux d'intérêt bas jouent en faveur des candidats bâtisseurs, mais séduisent surtout les investisseurs.

4. Le Belge préfère les maisons neuves

75% des Belges préfèrent une construction neuve contre 25% préférant acheter et rénover. Ce ratio est inchangé depuis 2015. La majorité préfère acquérir une habitation neuve, mais en pratique, beaucoup doivent renoncer à leur projet ou se tourner vers une rénovation, qui permet d'étaler les frais dans le temps.

5. Le succès des formes alternatives d'habitat demeure limité

Plus de la moitié des personnes interrogées ne sont pas ouvertes à des formes d'habitat alternatives, malgré les avantages en termes de prix, de pénurie de terrain et envers le vieillissement de la population. Ceux qui le choisissent le font parce que l'habitat coûte moins cher. Les 3 formes les plus répandues d'habitat alternatif sont: les logement duplex, les logement kangourou et les co-logements.

6. Le consommateur préfère vivre ailleurs qu'en ville

Le Belge continue d'éviter les agglomérations et préfère un endroit paisible à la campagne. Cette tendance va à l'encontre de la volonté d'urbanisation des pouvoirs publics. Plus de la moitié des répondants préfèrent vivre en dehors des agglomérations. Seule 1 personne sur 4 vivant en dehors d'une ville voudrait (un jour) y habiter.

7. La complexité des chantiers de construction neuve favorise la construction clé sur porte

Bâtir soi-même devient plus difficile et est source de stress et de tension. Ceci nourrit le succès des maisons clé sur porte. 57% des personnes interrogées ont reconnu qu'un chantier de construction nuit aux relations humaines. Près de la moitié ont reconnu avoir sous-estimé l'impact des travaux sur leur relation.

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