Le Belge rêve d'une habitation dans un environnement tranquille et verdoyant

Bativox

Six personnes sur 10 préfèrent la quiétude de la campagne à l'animation urbaine. On constate la même tendance en Flandre et en Wallonie. Un francophone sur 2 et 6 néerlandophones sur 10 préfèrent une habitation à la campagne plutôt qu'en ville. Bref, leur rêve résidentiel rural va clairement à l'encontre des efforts politiques visant à promouvoir l'habitat urbain. C'est ce qui ressort du rapport annuel des tendances immobilières, réalisé pour le compte de Maisons Blavier.

Le besoin de tranquillité, d'espace et de grand-air compte parmi les facteurs déterminants des Belges dans l'acquisition d'un logement. Un cadre paisible (91 %), un jardin à soi et une terrasse privée (respectivement 86 et 81 %) sont les trois critères principaux. Huit Belges sur 10 ayant un jardin ou une terrasse ne pourraient certainement plus s'en passer. Et celui qui n'en a pas le regrette amèrement (75 %).

La sensation de quiétude se prolonge jusque dans l'habitation. La majorité des Belges préfère un logement doté des pièces multifonctionnelles, apaisantes et inondées de lumière naturelle. C'est surtout la jeune génération de maîtres d'ouvrage qui est conquise par ce concept contemporain.

Les mesures publiques suscitent beaucoup d'inquiétudes

Beaucoup de Belges expriment également leurs inquiétudes quant à la réalisation future d'un projet de construction ou de transformation d'une habitation. Les récentes décisions politiques et le manque d'informations à ce sujet nourrissent leurs craintes.

Notamment l'abaissement du niveau E pour les constructions neuves en Wallonie et le Chèque-Habitat (en remplacement du Bonus logement), ou le Betonstop en Flandre, suscitent également beaucoup d'inquiétudes. En règle générale, ces mesures laissent craindre un net renchérissement des prix des logements et des terrains à bâtir. La moitié des francophones redoute que le Chèque-Habitat, venu remplacer le Bonus logement, rende le marché immobilier plus cher. Deux tiers pensent que l'abaissement du niveau E en Wallonie leur coûtera cher. Trois néerlandophones sur quatre craignent les mêmes conséquences suite à l'annonce du fameux Betonstop : aucun espace supplémentaire ne pourra être construit à partir de 2040.

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