Pourquoi les toitures végétales sont-elles un must en ville?

IBIC

Les toitures vertes et les jardins en toiture augmentent la qualité de vie dans les zones urbanisées. Ils réduisent la température à l’intérieur et à l’extérieur lorsqu’il fait très chaud, régulent l’eau de pluie lorsque les écluses célestes s’ouvrent et élargissent agréablement l’espace disponible. Ils peuvent également contribuer à la biodiversité.

Après les longues canicules des étés derniers, beaucoup connaissent l’effet d’îlot de chaleur urbain. L’Université de Gand cartographie l’effet d’îlot de chaleur à l’aide des mesures du réseau Vlinder (pour ‘Vlaanderen in de weer’). Entre deux journées chaudes d’août 2020, il a fait 10 degrés de plus la nuit dans le centre de Bruxelles qu’à la campagne 15 kilomètres plus loin. À Anvers et à Gand, la différence était de 7 degrés, tandis qu’elle était de 6 degrés dans des villes plus petites comme Malines ou Alost.

Dave Martens, directeur général d’ IBIC, spécialiste des toitures végétales, connaît bien ce phénomène : « Les responsables de l’effet d’îlot de chaleur sont les toits, les pavages, les bâtiments... qui stockent la chaleur en journée et la restituent sous forme de chaleur rayonnante la nuit. Les toitures végétales refroidissent les bâtiments, car la végétation atténue le transfert de la chaleur de l’extérieur vers l’intérieur. Elles rafraîchissent également les abords du bâtiment grâce à l’évaporation (= extraction de chaleur) via la végétation, les eaux pluviales absorbées, la rosée matinale, etc. »

Débordements d’égouts

Les toitures végétales sont un must dans les zones urbaines pour une deuxième raison : elles gardent nos pieds au sec. Ou mieux encore, elles gardent nos eaux de surface propres, car lorsque de grandes quantités de pluie se déversent dans les égouts, ces derniers risquent de déborder. Cela signifie que l’excès d’eau de pluie se retrouve dans un cours d’eau proche avec des eaux usées non traitées – ce qui, bien sûr, n’est pas une bonne chose. 

Dave : « Dans une ville asphaltée, l’eau de pluie peut difficilement, voire pas du tout, s’infiltrer dans le sol. Avec le réchauffement climatique, nous sommes de plus en plus confrontés à de fortes averses et donc à des pics d’eaux pluviales à évacuer. Notre réseau d’égouttage ne peut pas toujours tout absorber. » Les toitures vertes retiennent l’eau de pluie sur le toit et la libèrent dans une large mesure par évaporation, de sorte qu’elle n’arrive pas dans les égouts. Elles contribuent ainsi à éviter les inondations, les engorgements et les débordements d’égouts.

Potentiel gigantesque

IBIC aide les toitures végétales à se doter d’un avantage supplémentaire en collaboration avec la KU Leuven, la Hogeschool PXL, Natuurpunt et Vlaio. « Nous jouons un rôle de pionnier et étudions comment transformer les toitures vertes en ‘toitures bourdonnantes’ », explique Dave. « Avec une végétation spécifique et l’aménagement d’une toiture verte, nous voulons attirer un maximum d’insectes pollinisateurs – d’où le nom de ‘toiture bourdonnante’ – et stimuler la biodiversité en ville. »

Une plus grande biodiversité contribue en effet à une meilleure qualité de vie. De plus en plus de promoteurs immobiliers jouent d’ailleurs la carte des toitures vertes et des jardins en hauteur. « Ils constatent que la végétation sur ou dans le bâtiment offre une valeur ajoutée et les aide à vendre plus facilement leurs projets. La végétation améliore la qualité de vie, tout le monde en est maintenant convaincu. »

« En voyant les avantages des jardins sur les toits et des toitures végétales dans les villes de toutes tailles et en sachant que des dizaines de milliers de mètres carrés de toitures plates ne sont encore que de simples ‘toits’, je perçois un potentiel immense pour les décennies à venir. » 

Dave Martens, directeur général d’ IBIC

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