La KU Leuven et la Hogeschool PXL aident IBIC à développer des api-toits

IBIC

Le spécialiste de toitures vertes IBIC collabore entre autres avec la Hogeschool PXL et la KU Leuven pour stimuler la biodiversité sur les toitures vertes. L’étude scientifique doit mener au mélange idéal de semences pour attirer davantage d’insectes pollinisateurs. Un toit vert qui devient un api-toit contribue encore davantage à notre cadre de vie.

L'importance de la biodiversité

La KU Leuven, la Hogeschool PXL, Natuurpunt et VLAIO (Agence flamande pour l’innovation et l’entreprise) unissent leurs forces sous l’initiative d’IBIC afin d’améliorer la biodiversité sur les toitures végétales. Le travail de pionnier a débuté au printemps dernier avec quarante toitures pilotes à Anvers, Bruxelles et Gand. Un travail de pionnier ? « Il s’agit en effet d’un territoire inconnu. Les mélanges de semences existants pour les toitures vertes permettent de varier la végétation, mais aucun n’offre une valeur ajoutée pour les pollinisateurs sauvages », explique Wim Garmyn, Innovation Engineer chez IBIC.

L'impact de notre chaîne alimentaire

Le Prof. em. Martin Hermy de la KU Leuven ajoute : « La science ne sait pas encore dire avec exactitude quelles espèces de plantes sont susceptibles d’attirer des abeilles et des insectes utiles sur une toiture verte. Peu de recherches ont été réalisées à ce sujet. C’est pourquoi nous souhaitons participer au développement d’un milieu de vie biodiversifié. » Et c’est nécessaire. « Les abeilles, en particulier, sont menacées, ce qui peut avoir un impact considérable sur notre chaîne alimentaire », précise Martin Hermy. Trois quarts de nos récoltes agricoles et horticoles dépendent des pollinisateurs – constitués à 85 % de pollinisateurs sauvages. Autrement dit, accroître la biodiversité n’est pas une tendance ou une mode, c’est un besoin.

L'importance d'un bon mélange de semences

Afin d’obtenir les plantations voulues sur une toiture végétale pour en faire un api-toit, il faut tout d’abord le bon mélange de semences. Cela paraît plus simple que ça ne l’est en réalité. À la demande d’IBIC en concertation avec Natuurpunt, la chercheuse Carmen Van Mechelen de la Hogeschool PXL a établi une long list de plantes appréciées des pollinisateurs : « Nous avons ensuite fait de sérieuses coupes dans cette longue liste car sur une toiture verte, la flore doit pousser dans des conditions extrêmes (plein soleil, longues périodes de sécheresse, températures élevées…). Sur un toit végétalisé, c’est la loi du plus fort, seules les espèces les plus fortes survivent. De plus, les plantes ne peuvent s’enraciner trop profondément afin de ne pas endommager l’étanchéité de la toiture. Par ailleurs, nous devons tenir compte de la faisabilité, car ce n’est pas parce que quelque chose se produit dans la nature que ce sera disponible sous forme de semences dans les pépinières. »

Une sélection de 20 espèces indigènes

Quarante espèces de plantes constituent la short list et sont actuellement testées sur des toitures pilotes. Carmen Van Mechelen : « Outre la sélection des plantes, nous sommes également attentifs aux effets des différences dans le substrat (son épaisseur) ainsi qu’à la flore présente dans l’environnement immédiat du bâtiment. Ce qui pousse sur une toiture verte ne se limite pas à ce qu’on y sème ou plante : il y a une forte colonisation spontanée par les espèces pionnières, c’est-à-dire les plantes environnantes qui parviennent à s’enraciner dans la toiture. La réussite du mélange de semences dépend donc aussi de la manière dont les espèces de plantes souhaitées et les espèces adéquates spontanées créent ensemble un habitat idéal. » Sur un api-toit, il ne faut pas forcément enlever ce qu’on n’a pas planté ou semé. Si une toiture verte est le reflet de la végétation environnante, elle est un tremplin plus efficace entre d’autres zones vertes des environs. Beaucoup de propriétaires de toiture végétale les considèrent comme des mauvaises herbes, mais des espèces comme les pissenlits ou les pâquerettes contribuent à la biodiversité car elles produisent beaucoup de nectar et attirent une foule de pollinisateurs.

Sur base des résultats scientifiques, les chercheurs souhaitent sélectionner une vingtaine d’espèces indigènes ayant démontré qu’elles sont suffisamment résistantes pour une toiture verte et qu’elles attirent beaucoup plus de pollinisateurs sauvages. IBIC commercialisera le mélange de semences à un prix aussi abordable que possible.

Vous souhaitez obtenir plus d'informations sur les api-toits ou vous envisagez de construire un api-toit? Remplissez le formulaire et les experts de l'IBIC vous contacteront sans engagement.

 

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