L'impact du régime des revenus complémentaires sur le secteur de la construction

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Depuis le 15 juillet 2018, les travailleurs occupés à au moins 4/5ème temps, les indépendants et les pensionnés ont la possibilité de gagner jusqu'à 500 euros complémentaires par mois sans devoir payer d'impôts, et ce dans plusieurs domaines, dont la construction.

Ce nouveau régime a remporté un grand succès dès le premier mois de son existence. Les chiffres de la ministre fédérale des Affaires sociales, Maggie De Block, montrent qu'en un mois (15 juillet - 15 août 2018), plus de 500 personnes ont déjà demandé à bénéficier de ce régime.

Le problème est qu'en ce qui concerne les petits boulots et les plateformes collaboratives, beaucoup de travaux d'entretien normalement effectués par les entreprises de construction sont permis dans le cadre de ce nouveau régime. Et les entreprises de construction constatent que cela commence déjà à poser problème.

Concurrence déloyale et manque d'effectifs

Un premier problème est que ces petits travaux exonérés créent une concurrence déloyale avec les entreprises de construction. Le deuxième problème est que certaines entreprises de construction constatent désormais qu'en dépit de l'entrée récente en vigueur de cette mesure, certains travailleurs ne sont déjà plus disposés à prester des heures supplémentaires en semaine ou le week-end. Il leur est plus avantageux d'aller effectuer de petits travaux chez des particuliers, sans devoir payer d'impôts. Pour la Confédération Construction, les choses sont claires : tous ces petits travaux de construction n'ont pas leur place dans le régime des revenus complémentaires exonérés d'impôts.

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