Au cours du 1er trimestre 2017, le nombre de transactions immobilières a atteint un chiffre record, à l’image du niveau national. L’indice immobilier côtier s’est élevé à 146.2 points, pour chuter de façon spectaculaire à 130.6 points au 2ème semestre 2017. Si l’on compare le 1er semestre 2017 avec les semestres précédents, on constate plutôt une stabilisation autour de 138 à 139 points.
« Depuis le 3ème trimestre 2015, l’activité immobilière de la côte dépasse en moyenne systématiquement l’activité nationale. Lors du 1er trimestre 2017, cette différence s’élevait encore à presque +14%. Le 2ème trimestre de l’année a vu une diminution de cette différence, et l’a fait chuter à + 3,2%. »
Le notaire Bart Van Opstal, porte-parole du notariat
Quelles communes côtières ont obtenu la cote de popularité la plus élevée ?
Ces 12 derniers mois, on a observé une hausse continue du nombre de transactions à Blankenberge, Heist-aan-Zee et Knokke. Blankenberge a ainsi obtenu le meilleur score avec une hausse de 12.3% comparée à l’année précédente. Heist-aan-Zee a bénéficié d’une croissance de 8.1% et Knokke de +4.8%.
Zeebrugge a obtenu, sur base annuelle, le score le plus faible avec une chute de 12.2% du nombre de transactions.
La plus grande part de marché à Ostende et Knokke
Comme le veut la tradition, c’est a Ostende et à Knokke que, l’on relève l’activité immobillière côtière la plus intense. Ce fut également le cas au cours du 1er semestre 2017: 21.4% de toutes les transactions immobilières ont eu lieu à Ostende, 19.2% à Knokke.
Zeebrugge et Heist-aan-Zee ont , quant à elles, affichent le nombre de transactions immobilières le plus faible avec respectivement 2.4% et 3.6%
Qu’en est-il des appartements situés sur la digue ?
En moyenne, au premier semestre 2017, le prix d’un appartement sur la digue est 15.7% plus élevé qu’un appartement côtier, càd 315,907 euros. Comparé à il y a 6 mois, cela représente une baisse de 8.3%.
« Les appartements sur la digue se vendent actuellement moins bien sur le marché. En général, il s’agit d’appartements anciens qui nécessitent plus souvent des travaux de rénovation, en fonction de leur situation spécifique. Cela concerne des travaux de façades et de fenêtres mais également de parties communes à l’intérieur des bâtiments. Ces frais supplémentaires rebutent un grand nombre d’acheteurs potentiels. »
Le notaire Bart van Opstal , porte-parole du notariat